
‘Où est Littletopheur ? Où est ce bâtard ?
– Je souis là, My Queen…
– Mon petit doigt m’a dit que la Gonzaryen est de retour. Votre petit oiseau, lui, ne m’a gazouillé que du vent. Qui dois-je croire ?
– Vous savey bien, My Queen, que je ne sors jamay mon petit oiseau de sa cage *glousse*
– De ce que je sais, il y a pas mal d’autres choses qui entrent dans la cage. Et pas toutes de chair et de sang… BREF ! Où est-elle ?’
D’un mouvement presque fantomatique, Littletopheur s’éloigne de la collection de couteaux que sa reine était en train d’astiquer à son arrivée.
‘My Queen n’ey pas sans savoir que tout ne peut pas eytre su, ey que tout vient à point à qui say attendre, car pieyr qui roule n’amasse pas mousse
– Alors on va arrêter tout de suite les expressions à deux ronds sinon je vais m’emporter et je vais devoir demander à quelqu’un, n’importe qui, de faire le sale boulot à ma place. On ne change pas une équipe qui gagne.
– Okay My Queen.
– Puisque je ne peux pas compter sur vous pour les informations, le puis-je au moins pour ce que je vous ai demandé ?
– C’ey à dire ?
– Avez-vous retrouvé mon fils ?
– Le mort ?
– BIEN SÛR QUE NON PAS LE MORT, BOULET HYDROCEPHALE ! Le vivant, celui que j’ai dû cacher de mon infâme époux pour qu’il n’en fasse pas du pâté de chevreuil !
– Pas encore My Queen. May petits oiseaux suivent une piste inteyressante.
– Méfiez-vous Littletopheur. Tant que j’ai besoin de vous, je passe l’éponge sur vos agissements douteux. Mais s’il s’avère que vous ne m’êtes d’aucune utilité, ce ne sont pas les ailes que je couperai à votre petit oiseau… Il y en a eu d’autres à votre poste, à vous de faire en sorte qu’il n’y en ait plus.
– Ce n’ey pas tombey dans l’oreylle d’un sourd, Maille Couine…’

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